Milli Schlesser, Nickel Bösenberg, Marc Limpach, Janine Horsburgh, Erik Abbott
Dena Abbott, Gintare Parulyte, Ella Lucas, Jeanne Werner
Camera: Vitalijus Kiselius
Sound: Marc Thill
Editing: Jean-Luc Simon
Original Score: Emre Sevindik, Benoit Legot
Set decoration: Anouck Schiltz
Costume design: Carine Ceglarski
D. est une reproduction de l’histoire de Dorian Gray d’Oscar Wilde : Un portrait de Dorian, témoin de son style de vie dissipé et hédoniste, lui a été volé. L’artiste, Basil Hallward, a repris ce qu’il pense lui appartenir et accuse Dorian d’avoir détruit son oeuvre. Cela déclenche une dispute houleuse à propos des notions de création et de possession. À bout d’arguments, Dorian essaie de faire disparaître l’image de son âme corrompue.
Cependant, il y a quelqu’un qui s’y oppose : Lord Henry Wotton, son ancien mentor en débauche et qui présente une ressemblance frappante avec le diable, prétend également être le créateur de D. Le Mephisto de Goethe lui-même force finalement Dorian à négocier avec son double malfaisant et lui rappele le pacte qu’il a signé, l’âme qu’il a vendue en échange de la jeunesse éternelle.
Dans une mise en scène surréaliste, Mephisto, le présumé marionnettiste, fait la démonstation que Dorian est seul responsable du malheur de sa reproduction. Dans une logique méphistophélique, la destruction n’est-elle pas l’acte créatif suprême ?